top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurNancy Miherson

Accord UE-Royaume-Uni sur l'Irlande du Nord : une solution temporaire ?

Les médias britanniques ont salué cet accord qui allège notamment les contrôles douaniers sur les biens destinés uniquement au marché nord-irlandais.


Le dernier chapitre de l'histoire du Brexit a été écrit lundi 27 février, avec la conclusion d'un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur la question de l'Irlande du Nord. Les médias britanniques ont salué cet accord qui allège spécifiquement les contrôles douaniers sur les biens destinés exclusivement au marché nord-irlandais.


Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, s'est rendu à Belfast pour convaincre les différentes parties d'adhérer à l'accord conclu la veille avec l'Union européenne. Bien que cet accord soit globalement salué, certains politiciens ont exprimé leur colère suite à la rencontre entre la présidente de la Commission européenne et le roi Charles III.


Cette réunion, tenue à Windsor, a été mal vue par certains conservateurs eurosceptiques qui y voient un coup de pression pour les contraindre à soutenir l'accord. Certains éditorialistes ont également souligné que le diable se cachait dans les détails, rappelant que la Cour européenne de justice aurait toujours le dernier mot. En Irlande du Nord, les réactions sont plus prudentes. Le parti unioniste DUP, à l'initiative de nombreux blocages dans les discussions, a déclaré que cet accord n'était pas suffisant et qu'ils étudieraient le texte. Les prochaines étapes pour le Premier ministre britannique seront de convaincre les unionistes, l'ultraconservateur Democratic Unionist Party, qui bloquent le fonctionnement de l'exécutif local depuis un an et refusent toute application du droit européen dans la province britannique.

Bref, l'accord sur l'Irlande du Nord est un pas en avant pour le Brexit, mais il reste encore beaucoup à faire pour satisfaire toutes les parties concernées. Les détails de l'accord sont encore en cours d'analyse, et il faudra attendre pour voir si cet accord sera accepté par tous les acteurs impliqués. La rencontre entre la présidente de la Commission européenne et le roi Charles III suscite également des questions, car certains la voient comme une tentative de pression pour rallier le soutien à l'accord.



2 vues
bottom of page