Atterrissage d'urgence aux États-Unis suite à la perte d'un hublot : l'incident sur un vol d'Alaska Airlines
- Ravoavahy Raharimalala
- 7 janv. 2024
- 2 min de lecture

Un vol d'Alaska Airlines transportant 177 passagers a été contraint à un atterrissage d'urgence le vendredi 5 janvier dans l'Oregon, aux États-Unis, à cause de la perte d'un hublot en plein vol.
La situation critique en plein vol
Le vol 1282, en provenance de l'aéroport international de Portland, a décollé vers 17 heures, mais a rapidement été contraint de retourner à l'aéroport après que les passagers ont signalé la disparition d'un panneau de hublot, provoquant un problème de pressurisation, selon la Federal Aviation Administration (FAA), agence fédérale de l'aviation. Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré un hublot soufflé et des masques à oxygène déployés à l'intérieur de l'avion.
Le récit des passagers
Les témoignages des passagers, tels que celui de Kyle Rinker à CNN, ont rapporté que le hublot s'était détaché peu après le décollage, entraînant une décompression brutale de la cabine. Vi Nguyen, une autre passagère, a partagé avec le New York Times qu'elle avait été réveillée par un bruit fort, et en ouvrant les yeux, a été confrontée aux masques à oxygène et à la disparition du panneau latéral de l'avion.
Réactions et enquête en cours
Les autorités, dont le Bureau national de la sécurité des transports, la FAA et Alaska Airlines, ont rapidement annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'incident. La compagnie aérienne a précisé que l'appareil était retourné à l'aéroport en toute sécurité, et que bien que ce type d'incident soit rare, l'équipage avait été formé pour gérer cette situation.
Suivi de l'événement par les autorités et le constructeur
FlightAware a précisé que le Boeing 737 Max 9 avait décollé à 17h07 locales en direction de l'Ontario en Californie avant de rebrousser chemin une vingtaine de minutes plus tard. Boeing, le constructeur de l'avion, a assuré suivre l'affaire de près et mettre à disposition une équipe technique pour les enquêteurs, alors que l'appareil avait été certifié en octobre, selon le registre de la FAA disponible en ligne.