Une enquête criminelle a été lancée suite à la catastrophe ferroviaire en Inde afin d'examiner toutes les possibilités.
Après la tragédie ferroviaire qui s'est produite dans l'est de l'Inde, les autorités ont avancé
l'hypothèse qu'une erreur de signalisation et d'aiguillage avait conduit le premier train de passagers sur une voie secondaire où un train de marchandises était à l'arrêt, provoquant ainsi l'accident. Bien que le gouvernement estime que le système électronique d'aiguillage soit très fiable et intègre de multiples niveaux de sécurité pour réduire les incidents, une enquête criminelle a été ouverte, car il existe des doutes quant à la possibilité d'un acte de sabotage. L'erreur d'aiguillage survenue vendredi soir, qui a entraîné l'une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières décennies en Inde, causant la mort de près de 300 personnes, demeure donc incompréhensible.
Le ministre des Chemins de fer envisage une intervention humaine et explore deux pistes possibles. La première hypothèse est qu'il y avait des travaux en cours sur le site quelques heures avant l'accident, ce qui laisse penser que les ouvriers auraient pu endommager un câble par inadvertance. La deuxième piste est plus préoccupante, car le ministre évoque la possibilité d'un sabotage pur et simple du système électronique, bien que cela nécessite des compétences informatiques avancées et une intention criminelle qui reste inconnue à ce stade.
En parallèle de la commission de sécurité ferroviaire, qui doit bientôt présenter son rapport technique, la police fédérale mènera donc une enquête sur ces pistes. Cependant, ces nouvelles hypothèses suscitent des inquiétudes au sein de l'opposition, qui dénonce la volonté du gouvernement de chercher des boucs émissaires au lieu de reconnaître ses propres responsabilités. Surtout, une situation similaire de signalisation et d'aiguillage avait déjà été signalée en février dernier, manquant de peu de causer un autre accident grave.