La grève de la rédaction du Journal du dimanche entre dans sa 33ème journée, mais le patron du groupe Lagardère, Arnaud Lagardère, maintient sa décision de nommer Geoffroy Lejeune à la direction du journal à partir du 1er août. Cette annonce ne fait qu'attiser les tensions et le mécontentement des journalistes, qui craignent que le journal ne devienne un organe d'opinion.
La grève au Journal du dimanche, qui dure depuis 33 jours, est devenue un symbole de la contestation contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la direction du journal. Les journalistes refusent de voir leur hebdomadaire d'information se transformer en journal d'opinion, notamment en raison des opinions marquées à l'extrême droite de Geoffroy Lejeune, qui a soutenu le candidat Eric Zemmour. Malgré la mobilisation et les manifestations du personnel du journal, Arnaud Lagardère reste ferme dans sa décision de nommer Lejeune, qui doit prendre ses fonctions le 1er août prochain.
Arnaud Lagardère, PDG du groupe éponyme, réfute toute influence de Vincent Bolloré, propriétaire de Vivendi qui rachète Lagardère, dans sa décision de nomination. Il nie également les accusations selon lesquelles Geoffroy Lejeune serait étiqueté à l'extrême droite, qualifiant ces critiques de « fantasme de l'extrême droite infondé et méprisant ». Cette situation rappelle les grèves passées dans les médias du groupe Vivendi, comme Europe 1 en 2021 et i-Télé en 2016, qui ont abouti à des départs massifs du personnel. La situation reste tendue au sein de la rédaction du Journal du dimanche, où les journalistes continuent de se battre pour préserver l'indépendance éditoriale et le caractère d'information du journal.