Avec le début du deuxième quinquennat du président Andry Rajoelina, Hajo Andrianainarivelo, leader du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM) et membre actif du Collectif des candidats, exprime ses inquiétudes quant à l'avenir du pays. Il dresse un bilan critique de la première mandature du président récemment réélu, affirmant que le pays a régressé dans tous les domaines, que ce soit sur le plan économique, social ou politique, au cours des cinq dernières années.
Un recul dans tous les domaines
Selon les premières réactions sur les réseaux sociaux, Hajo Andrianainarivelo estime que le pays a connu un recul significatif dans tous les domaines sous la présidence d'Andry Rajoelina. Il exprime sa préoccupation quant à la perspective d'un autre mandat de cinq ans à travers ce qu'il qualifie de "simulacre d'élection". Il affirme que "la République a perdu toutes ses valeurs" et s'indigne de la manière dont les lois ont été ignorées pour organiser cette élection controversée.
Lutte pour la restauration de l'état de droit
Hajo Andrianainarivelo s'est engagé personnellement dans la lutte pour la restauration de l'État de droit. Il souligne que cette lutte est devenue essentielle face à la perte des valeurs républicaines et à l'ignorance des lois pour maintenir le statu quo politique. Il appelle la population malagasy à faire preuve de courage et à s'engager, car il est convaincu que seule la population peut se battre pour ses intérêts.
Aspiration à un renouveau politique
Après une élection où l'opposition a eu peu de succès, Hajo Andrianainarivelo et le MMM ne se découragent pas. Ils aspirent à un véritable renouveau politique pour les générations futures. Leur engagement en faveur de l'État de droit et de la préservation des valeurs républicaines reste fort, et ils espèrent voir émerger un changement positif dans le paysage politique malgache.
En somme, Hajo Andrianainarivelo exprime son inquiétude quant à l'avenir de Madagascar sous le nouveau quinquennat du président Andry Rajoelina. La perte des valeurs républicaines et les préoccupations concernant le respect de l'État de droit restent au cœur de son engagement politique.