Les feux de forêts font rage au Canada, avec 81 incendies toujours actifs dans la province du Québec, dont 27 hors de contrôle, profitant du temps sec et de la chaleur. Les fumées ont atteint les côtes européennes à haute altitude, mais l'impact sur la qualité de l'air reste "peu probable".
Montréal a connu une grave pollution atmosphérique, la plaçant en tête du classement mondial ce lundi 26 juin, d'après une société spécialisée dans l'étude des polluants. Un énorme nuage provenant des incendies de forêts s'est formé au-dessus de la ville québécoise et se dirige vers l'Europe. Les habitants ont signalé des difficultés respiratoires et des irritations oculaires en raison des particules nocives présentes dans l'air. Des événements locaux tels que le festival des Piknic Electronik et l'Ironman de Mont-Tremblant ont été annulés. Les autorités recommandent le port du masque et déconseillent les activités extérieures. Heureusement, le phénomène devrait s'estomper avec l'arrivée d'un flux océanique prévu au-dessus de l'Atlantique.
La fumée des incendies sans précédent au Canada a atteint la péninsule ibérique, ainsi que l'Irlande et le Royaume-Uni, et se dirigera éventuellement vers la France, les pays du Benelux et l'Allemagne avant de poursuivre vers l'est. Cependant, les particules fines se déplacent à plusieurs kilomètres d'altitude, et il est peu probable qu'elles aient un impact sur la qualité de l'air en Europe, selon l'observatoire européen Copernicus. Les fumées provenant des incendies dans les régions boréales sont souvent transportées à de grandes distances à des altitudes élevées, où elles peuvent persister plus longtemps et être déplacées plus rapidement par les courants-jets. Ce phénomène se produit régulièrement lors d'émissions importantes, comme dans le cas des incendies de forêt en Amérique du Nord.