La Commission européenne a dévoilé son plan pour l'avenir industriel de l'UE en mettant l'accent sur "l'industrie zéro émission" pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, mais la fabrication des technologies vertes nécessite des matières premières rares en Europe.
La Commission européenne cherche à sortir de la dépendance vis-à-vis de la Chine en proposant des partenariats "gagnant-gagnant" avec des pays riches en matières premières stratégiques tels que la Namibie et la République démocratique du Congo. L'objectif est de convaincre ces pays de respecter les normes européennes en matière d'environnement et de protection des travailleurs tout en proposant des investissements pour évaluer le patrimoine et les ressources des pays, définir les priorités pour l'extraction et le raffinage sur place. L'UE invite également ses partenaires commerciaux à entrer dans le "club des investisseurs".
Les partenaires potentiels souhaitent partager la valeur ajoutée localement, car la valeur ajoutée générée par l'extraction et le raffinage des matières premières est actuellement perdue en Chine. La Commission européenne invite ses partenaires commerciaux tels que les États-Unis et le Canada à rejoindre son projet et à investir avec elle dans l'extraction et le raffinage sur place. L'UE souhaite également encourager les investissements dans les infrastructures locales telles que les routes, l'hydraulique, l'énergie éolienne, solaire et même l'hydrogène.