La ministre de la Justice de Madagascar, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, réfute les accusations de torture et met en avant les efforts de réhabilitation et de réinsertion des détenus dans les prisons malgaches.
La ministre de la Justice de Madagascar, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, réfute les accusations de torture dans les prisons malgaches et continue ses visites pour améliorer les conditions carcérales.
Réalité des prisons malgaches
Dans un effort continu pour évaluer les conditions de vie des détenus et pour réfuter les allégations de torture, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, poursuit ses visites dans les établissements pénitentiaires à travers tout Madagascar. Elle insiste sur le fait que les prisons malgaches ne sont pas des lieux de torture, mais plutôt des endroits de redressement et de réhabilitation.
Une réponse aux accusations
Face aux informations circulant sur les mauvais traitements infligés aux détenus, la ministre s'inscrit en faux contre ce qu'elle qualifie de « fausses nouvelles ». Lors de ses visites, elle déclare : « Il n’y a pas d’acte de torture dans les prisons malgaches ». Elle explique que son objectif est de transformer les prisons en lieux de réinsertion sociale, où les détenus peuvent acquérir des compétences professionnelles pour mieux se réintégrer dans la société après avoir purgé leur peine.
Formation professionnelle et réinsertion
La ministre met en avant les initiatives de formation professionnelle dans plusieurs prisons, telles que celles de Vatomandry, Toliara et Ambovombe. Ces initiatives sont conçues pour valoriser le capital humain et respecter les droits de l'homme, conformément aux « trois Andry » (piliers) du président de la République. « Des femmes détenues à Antanimora ont même obtenu des contrats », souligne Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, mettant en lumière les efforts pour préparer les détenus à la vie après la prison.
Valorisation du capital humain
Lors de sa visite à la prison d’Ampanihy, la ministre a rappelé que la formation professionnelle des détenus a été renforcée durant les activités de 100 jours du ministère de la Justice. Des outils et des matériels ont été fournis aux détenus, notamment des machines à coudre pour les femmes et des outils de travail du bois pour les hommes, adaptés aux besoins spécifiques de chaque région. Des équipements d'hygiène ont également été distribués pour améliorer les conditions de vie des détenus.
Bonne gouvernance et modernisation
La ministre met également l'accent sur la bonne gouvernance au sein de l'administration pénitentiaire. Des ordinateurs ont été fournis pour moderniser la gestion des prisons et améliorer l'efficacité administrative. « Le temps passé en prison doit être rentabilisé », affirme Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, soulignant l'importance de l'éducation et de la formation professionnelle pour réduire les taux de récidive et aider les anciens détenus à devenir des membres productifs de la société.
Témoignages de changement
Les initiatives de la ministre sont soutenues par des témoignages de détenus qui ont bénéficié des programmes de formation. Ces témoignages illustrent les efforts pour transformer la vie en prison en une opportunité d'apprentissage et de développement personnel. Les contrats obtenus par les femmes détenues à Antanimora sont un exemple concret de la manière dont ces initiatives peuvent changer des vies.
Une stratégie globale
La stratégie de Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa pour les prisons malgaches va au-delà de la simple répression. Elle vise à créer un environnement où les détenus peuvent se redresser, acquérir des compétences et se préparer à une réinsertion réussie dans la société. Cette approche est essentielle pour réduire les taux de récidive et assurer que les anciens détenus ne deviennent pas des charges pour la société.
Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, ministre de la Justice, s’efforce de transformer les prisons malgaches en lieux de réhabilitation plutôt que de punition. En mettant l'accent sur la formation professionnelle, la valorisation du capital humain et la modernisation de l'administration pénitentiaire, elle travaille à améliorer les conditions de vie des détenus et à préparer leur réinsertion sociale. Malgré les accusations de torture, la ministre reste ferme sur le fait que les prisons malgaches sont des lieux de redressement, et non de souffrance.