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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurAndriamihaja Rafanomezantsoa

Le suspense plane sur les choix d'Emmanuel Macron à l'approche du 14 juillet.

L'énigme persiste quant aux intentions d'Emmanuel Macron à l'approche du 14 juillet, alors qu'il avait fixé cette date pour dresser « un premier bilan » des « cent jours d'apaisement » proclamés le 17 avril.


Alors que le 14 juillet se rapproche, l'Élysée entretient le mystère sur les choix d'Emmanuel Macron, laissant la nation dans l'expectative quant à ses intentions. La réponse du président aux émeutes récentes et son « bilan » des « cent jours » censés relancer son quinquennat restent en suspens, alimentant les spéculations et les interrogations politiques. L'incertitude persiste quant à un éventuel entretien télévisé le jour de la Fête nationale, une option qui avait été envisagée, mais qui semble désormais moins probable, voire écartée. Une allocution solennelle a été catégoriquement exclue par l'entourage présidentiel, qui assure néanmoins qu'Emmanuel Macron s'adressera aux Français « avant la pause estivale ». Le 17 avril, lorsqu'il a décrété les « cent jours d'apaisement » et d'« action », le président avait donné rendez-vous le 14 juillet pour faire un « premier bilan ».


La mort tragique du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier, suivi des nuits de violences urbaines, a renforcé l'attente de la population. Malgré son implication constante, Emmanuel Macron n'a pas encore pris la parole directement face aux Français. Ainsi, le 14 juillet devrait être l'occasion pour le président de préciser l'orientation qu'il souhaite donner à la suite de son mandat. L'absence de prise de parole serait jugée "baroque" selon un cadre du camp présidentiel, tandis qu'un conseiller de l'exécutif la qualifierait de "lunaire". Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on estime que la plupart des engagements des "cent jours d'action" ont été respectés, avec un président revenu à un contact plus direct avec les Français pour lancer des réformes majeures, telles que la réforme du bac professionnel et les mesures de revitalisation de l'industrie nationale en favorisant sa transition écologique.


Pour l'instant, c'est Élisabeth Borne, Première ministre, qui a dressé publiquement le bilan des "cent jours". Dans une interview au journal Le Parisien, elle a affirmé : "Nous avons délivré", mettant ainsi en avant les résultats obtenus. Cette interview, ainsi que sa rencontre prévue mercredi avec les syndicats et le patronat pour discuter de l'agenda social des prochains mois, pourraient être perçues comme des signes indiquant une confirmation de sa position de chef du gouvernement. Pourtant, au sein de la Macronie, personne n'ose tirer de conclusions hâtives, même ceux qui, il y a quinze jours, étaient certains d'un nouveau sursis pour Élisabeth Borne. La semaine dernière, les rumeurs d'un remaniement imminent ont circulé, laissant entendre un possible changement à Matignon. Cependant, le week-end est passé sans qu'aucun changement ne se concrétise. Les différents cercles d'influence continuent de défendre leurs positions sans réellement savoir ce qui se passera, selon une conseillère de l'exécutif. Certains proches d'Emmanuel Macron continuent de pousser en faveur d'un remplacement d'Élisabeth Borne par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, notamment après les émeutes, afin de donner la priorité au rétablissement de l'ordre.


Avec un emploi du temps chargé cette semaine, comprenant spécialement le sommet de l'Otan en Lituanie, un Conseil des ministres, une réception traditionnelle au ministère des Armées et la présence du Premier ministre indien Narendra Modi pour le défilé du 14 juillet, un remaniement semble repoussé à la semaine prochaine au plus tôt. Une option évoquée en interne serait la démission d'Élisabeth Borne, suivie immédiatement de sa nomination par Emmanuel Macron pour former un nouveau gouvernement, mais rien n'est certain.


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