Une lueur d'espoir à Tripoli : l'accord de cessez-le-feu ramène le calme après des jours de violence.
L'arrestation du colonel Mahmoud Hamza, chef de la puissante Brigade 444 en Libye, avait enflammé la situation à Tripoli, déclenchant des combats intenses qui ont entraîné la mort de 55 personnes. Cependant, dans un revirement nocturne entre le 16 et 17 août, Hamza a été libéré, mettant fin à la violence intense.
L'intervention du gouvernement a été cruciale pour la libération de Hamza. Un accord de cessez-le-feu, parrainé par l'administration actuelle, a été mis en œuvre, prévoyant le retrait des combattants des lignes de front. Ce plan comprenait également la mise en place d'une force neutre pour s'interposer entre les factions rivales et évaluer les dégâts pour éventuellement indemniser les citoyens touchés par les affrontements.
Tout en célébrant la libération de leur leader, les vidéos non vérifiées de Hamza dans son quartier général ont fait le tour des réseaux sociaux. Ces combats récents entre deux des groupes armés les plus influents de Tripoli rappellent la complexité du paysage politique et militaire de la Libye. Le pays, riche en pétrole, est plongé dans l'instabilité depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La situation à Tripoli semble s'améliorer après les négociations entre le gouvernement et un "conseil social". Ce conseil, composé de personnalités influentes, semble avoir joué un rôle clé pour apaiser les tensions. À la suite de cet accord, le calme est revenu, au grand soulagement des citoyens, qui sont malheureusement habitués aux affrontements continus.