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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Législatives : les dames de fer de l’IRMAR battues aux urnes

Les dames de fer de l'IRMAR battues aux législatives ! Une nouvelle ère politique s'annonce avec l'émergence de figures comme Marie Michelle Sahondrarimalala.



Les élections législatives du 29 mai ont révélé des surprises majeures, avec plusieurs figures emblématiques de l’IRMAR, connues pour leur franc-parler et leur influence à l'Assemblée nationale, battues par leurs adversaires dans leurs fiefs respectifs. Lanto Rakotomanga, Jocelyne Rahelihanta et Lalao Rahantanirina, pourtant membres du bureau permanent de la Chambre basse, n'ont pas réussi à s’imposer lors de ce scrutin crucial.


Un coup dur pour Irmah Naharimamy

Irmah Naharimamy, vice-présidente de l’Assemblée nationale pour Toamasina, subit une défaite notable face à Roland Ratsiraka, un opposant de poids. Malgré son influence et son statut d’ancienne ministre, les tendances de la commission électorale indiquent une chute de popularité significative. Cette défaite provisoire reflète les défis croissants auxquels elle fait face dans une région clé pour le pouvoir en place.


Lanto Rakotomanga perd son influence

Lanto Rakotomanga, questeur de l’Assemblée nationale, connaît un sort similaire. Battue par Stanislas Randrianarisoa, dit Rastany, dans le 2ème arrondissement de la capitale, elle ne parvient pas à occuper la première place après le vote. Cet échec témoigne d'une perte de terrain considérable pour Rakotomanga, autrefois figure de proue parmi les partisans du président de la République durant les préparatifs électoraux.


Jocelyne Rahelihanta et Lalao Rahantanirina en difficulté

À Antsiranana, Jocelyne Rahelihanta, vice-présidente de l’Assemblée nationale, est largement devancée par Issa Ibrahim, candidat indépendant. Son style direct, qui lui a valu le surnom de "grande gueule", semble ne plus séduire les électeurs. De même, à Mahajanga, Lalao Rahantanirina, connue sous le nom de Ninah, fait face à une défaite face à l’indépendant Christian Afakandro. Cette perte de popularité est exacerbée par divers scandales ayant terni son image publique.


Émergence d'une nouvelle figure

Malgré ces revers pour l'IRMAR, une nouvelle figure émerge parmi les partisans du président Andry Rajoelina : Marie Michelle Sahondrarimalala. À Fianarantsoa, elle mène les tendances avec près de 18 000 voix, en passe de remporter les élections haut la main. Ancienne ministre de l’Éducation nationale, elle s’était déjà imposée comme une figure montante du camp présidentiel, jouant un rôle clé lors de la présidentielle de novembre dernier en tant que directrice de campagne de Rajoelina. Son succès est en grande partie dû à sa capacité de rassemblement et aux soutiens significatifs, notamment celui de Virapin Ramamonjisoa, ancien député Mapar de Fianarantsoa.


Changement de dynamique politique

Ces résultats électoraux marquent un tournant dans la dynamique politique malgache. Les figures historiques de l'IRMAR, malgré leur notoriété et leur influence passée, doivent maintenant faire face à une nouvelle réalité politique où leur popularité est en déclin. Parallèlement, de nouvelles personnalités émergent, prêtes à prendre le relais et à redéfinir le paysage politique de Madagascar.


Un avenir incertain pour les anciennes députées

Pour Lanto Rakotomanga, Jocelyne Rahelihanta et Lalao Rahantanirina, l’avenir reste incertain. Bien qu’elles puissent encore espérer obtenir un siège à l’Assemblée nationale, leur défaite lors de ce scrutin représente un coup dur pour leur carrière politique. Elles devront réévaluer leur stratégie et peut-être se réinventer pour rester pertinentes dans un environnement politique en constante évolution.


Une élection révélatrice

Les élections législatives du 29 mai ont non seulement révélé des changements significatifs dans les préférences des électeurs, mais ont également souligné la volatilité du soutien politique. Pour les partisans du président Rajoelina, l’émergence de nouvelles figures comme Marie Michelle Sahondrarimalala offre un espoir de renouvellement et de dynamisme. Pour les anciennes dames de fer de l’IRMAR, cette élection est un rappel brutal des réalités changeantes de la politique.

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