Les Assemblées annuelles du Groupe de la BAD se tiendront en Egypte du 22 au 26 mai prochain.
Les Assemblées annuelles du Groupe de la BAD approchent à grands pas, et l'un des sujets majeurs qui y sera abordé concerne la mise en place d'une nouvelle architecture pour renforcer le rôle des banques multilatérales de développement au-delà de l'aspect financier. Cette réforme est considérée comme essentielle pour répondre aux défis actuels, notamment les changements climatiques, les conflits, les fragilités sociales et les pandémies. La BAD est convaincue que la coordination des organisations internationales est nécessaire pour optimiser leurs ressources et éviter que les économies peu développées ne soient encore plus fragilisées. Les discussions aborderont également la question de la réduction de la concentration des moyens d'intervention et la promotion de l'inclusion et d'une meilleure coordination entre les banques multilatérales de développement. La BAD, forte de son capital de connaissance sur les priorités globales du développement, jouera un rôle central lors de cet événement.
La représentation des pays africains dans les structures de financement du développement sera également au cœur des échanges. Les participants discuteront de la possibilité de promouvoir une transparence accrue et une coordination mondiale entre les créanciers pour favoriser une restructuration ordonnée de la dette souveraine en Afrique. La BAD a déclaré qu'elle était prête à jouer un rôle prépondérant dans cette problématique, mais a également souligné l'importance de la promotion de la transparence et de la responsabilité, ainsi que la coordination avec les institutions régionales et nationales pour mieux répondre aux défis émergents. Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, et le candidat des États-Unis pour la présidence de la Banque mondiale, Ajay Banga, ont appelé à un partenariat rénové pour obtenir des résultats transformateurs. Ils ont souligné le rôle majeur que le secteur privé pourrait jouer dans la mobilisation des ressources en capital nécessaires pour assurer un développement économique significatif, notamment en termes d'ingéniosité et d'innovation. Des réformes sont donc nécessaires pour mieux répondre aux défis actuels et permettre aux pays africains de bénéficier de financements adaptés à leurs besoins.