En réaction au premier vote du Parlement géorgien sur le projet de loi sur l'« influence étrangère », environ 20 000 manifestants se sont rassemblés devant le Parlement à Tbilissi. La population, méfiante à l'égard de ce projet, l'a comparé à une loi répressive russe sur les « agents de l'étranger ».
Confrontation avec les forces de l'ordre
Les manifestants ont bloqué l'artère principale de la capitale et ont été confrontés à des centaines de policiers antiémeute. La tension était palpable alors que les citoyens exigeaient que le premier ministre vienne à leur rencontre pour discuter de leurs préoccupations.
Mobilisation nationale
Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes du pays, démontrant ainsi une mobilisation nationale contre cette loi controversée. Même à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, des manifestations ont eu lieu, illustrant l'étendue de l'opposition populaire.
Étape législative cruciale
Le projet de loi a franchi une étape législative majeure malgré l'opposition de l'opposition politique qui a boycotté le vote. Ce texte, perçu comme un obstacle aux aspirations européennes de la Géorgie, devra encore passer par deux autres lectures avant d'être adopté définitivement.
Obstacles européens
La Géorgie, aspirant à rejoindre l'Union européenne, voit en cette loi un frein à ses ambitions européennes. La comparaison avec la loi russe sur les « agents de l'étranger » soulève des inquiétudes quant à la démocratie et aux libertés civiles dans le pays.
Perspectives futures
Alors que le processus législatif se poursuit, il est probable que la mobilisation populaire reste forte. La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, proeuropéenne, pourrait également jouer un rôle dans l'avenir de cette loi en mettant éventuellement son veto.
La Géorgie est le théâtre de manifestations massives contre la loi sur l'« influence étrangère », reflétant les préoccupations de la population quant à son impact sur les libertés civiles et les aspirations européennes du pays. La bataille politique et sociale autour de ce projet de loi continuera à animer le débat public dans les semaines à venir.