Le Collectif des candidats a récemment exprimé, au cours de réunions consécutives, son désaccord face au processus électoral et aux résultats de l'élection présidentielle. Cette opposition se cristallise notamment contre l'investiture programmée d'Andry Rajoelina, prévue pour le samedi 16 décembre au Stade Barea Mahamasina. Les membres du Collectif, dont Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina, Andry Raobelina, Hajo Andrianainarivelo, Jean-Brunelle Razafitsiandraofa, et d'autres représentants, ont déclaré que cet événement porterait atteinte à la souveraineté nationale, soulignant qu'ils ne reconnaissent pas le processus électoral comme légitime, accusant les élections de fraudes et d'irrégularités.
Revendications et proposition de loi électorale
Le Collectif des candidats insiste sur la nécessité d'améliorer les futures élections et présente une proposition de nouveau code électoral aux députés de l'opposition à Tsimbazaza. Cette initiative vise à répondre aux recommandations des observateurs électoraux et des partenaires techniques et financiers pour éviter de potentielles crises politiques futures.
Création d'une cellule de Crise et appel au dialogue
Pour soutenir leur cause, le Collectif des candidats a annoncé la création d'une "Cellule de crise", regroupant diverses entités politiques, élus, membres de la société civile et "Leaders traditionnels". Cette cellule sera opérationnelle dans toute Madagascar et servira de point focal pour mobiliser l'opposition et ses partisans. Parallèlement, le Collectif condamne fermement toute forme d'intimidation envers ceux exprimant leurs opinions, affirmant que cela constitue une atteinte grave à la liberté d'expression et à la presse. Ils appellent également à un dialogue inclusif pour résoudre les différends actuels.
Perspectives
Le Collectif des candidats maintient son opposition à l'investiture d'Andry Rajoelina et intensifie ses actions en mobilisant différents acteurs pour contester le processus électoral et ses résultats. La création de la "Cellule de crise" marque une étape significative dans leur volonté de faire entendre leurs revendications, tandis que la situation politique reste tendue, avec des appels au dialogue qui semblent difficiles dans le contexte actuel de renforcement du pouvoir en place.