La bataille judiciaire entre le Président de la Délégation Spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), Richard Ramanambitana, et la conseillère municipale Lalatiana Ravololomanana et ses alliés entre dans une nouvelle phase.
Suspension ordonnée
La saga judiciaire se poursuit, avec Lalatiana Ravololomanana ayant saisi le Tribunal Administratif d’Antananarivo pour demander le sursis à exécution de la note du PDS enjoignant le rétablissement des tickets papier pour le paiement des taxes sur les marchés de la capitale. Cette note mettait fin à l'utilisation de la carte numérique par les commerçants dans le cadre de la digitalisation. Le Tribunal a ordonné la suspension de cette note datée du 25 mars 2024.
Contre-attaque
Face à cette décision, le PDS Richard Ramanambitana riposte en portant l'affaire devant le Conseil d'État, dont le verdict est attendu cette semaine pour décider de confirmer ou d'infirmer le sursis à exécution ordonné par le Tribunal Administratif. Le verdict du Conseil d'État sera sans appel, marquant une étape décisive dans cette affaire.
Enjeux à venir
Dans ce litige entre la CUA et Lalatiana Ravololomanana et ses alliés, le Conseil d'État ne se prononcera pas encore sur le fond de l'affaire. Cependant, cette nouvelle étape soulève des enjeux cruciaux pour l'avenir de la gestion municipale à Antananarivo et pour les relations entre les différentes autorités locales.