top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurRavoavahy Raharimalala

Un système judiciaire japonais sous le feu des critiques


La condamnation de la police métropolitaine et du parquet de Tokyo pour avoir falsifié des preuves afin de poursuivre les dirigeants d'une entreprise ravive les critiques sur la justice japonaise, souvent dénommée "justice de l'otage". Cet événement met en lumière les dérives et les pratiques controversées existant au sein du système judiciaire du pays.


Des accusations de fabrication de preuves

Ohkawara Kakohki, une entreprise soupçonnée de vendre des machines de séchage en Chine, aurait été accusée par les enquêteurs d'avoir fourni des équipements pouvant être utilisés à des fins militaires, ce qui est interdit par la loi japonaise. Les dirigeants ont été arrêtés, mis en examen, et détenus par la suite.


Manipulations et extorsions d'aveux

Le procès a révélé que l'accusation reposait principalement sur des preuves falsifiées et des aveux extorqués lors de nombreux interrogatoires. Certains témoignages ont également laissé entendre que les enquêtes étaient motivées par des ambitions personnelles au sein des forces de l'ordre.


Négligence et manipulation de preuves

Des informations du ministère de l'économie (METI) ont été omises par le parquet, confirmant qu'il n'y avait aucune interdiction d'exportation des machines en question. Les procureurs auraient également contraint le METI à coopérer avec l'accusation. De plus, des experts ont déclaré que leurs témoignages ont été altérés.


Conséquences désastreuses

Cette affaire a plongé Ohkawara Kakohki au bord de la faillite. De manière tragique, l'un des inculpés est décédé d'un cancer de l'estomac, préalablement négligé pendant sa détention. Ces révélations ont suscité de vives réactions au sein de la population et mis en lumière les pratiques contestables au sein du système judiciaire japonais.

18 vues

Posts similaires

Voir tout
bottom of page