top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurRavoavahy Raharimalala

Yannick Salameh et Yank Sprint, arnaque à Madagascar

Dans un univers numérique en constante évolution, où les avis en ligne peuvent faire ou défaire la réputation d’une entreprise, certains acteurs peu scrupuleux exploitent cette vulnérabilité pour leurs propres profits. C’est le cas de Yank Sprint, une société qui se présente comme une agence de marketing digital, mais qui, après une enquête approfondie, révèle des pratiques frauduleuses et dangereuses pour leurs clients, qui risquent d'être blacklisté. Cette société, dirigée par Yannick Salameh, est devenue experte dans la manipulation des avis en ligne, à travers des réseaux douteux et des méthodes illégales. Voici l’histoire alarmante d’une entreprise qui prétend aider les marques à bâtir leur réputation, alors qu’elle ne fait que la corrompre.


Yannick Salameh

Des faux avis, la spécialité de Yank Sprint


Yank Sprint se présente comme une agence spécialisée dans le marketing digital, mais leur véritable cœur de métier est bien plus discutable. En effet, notre enquête révèle que la société tire principalement ses revenus de la vente de faux avis en ligne. Pour mieux comprendre l’ampleur de la fraude, nous avons identifié deux sites affiliés à Yank Sprint : avis-google-client.fr et acheter-avis-clients.com. Ces plateformes proposent ouvertement des services de création d’avis Google, Trustpilot et Tripadvisor, en toute illégalité.


Ces sites permettent à n’importe quelle entreprise ou particulier d’acheter des avis falsifiés afin d’améliorer artificiellement leur image en ligne. Que vous soyez un restaurant cherchant à masquer des critiques négatives, ou une boutique en ligne ayant besoin de booster sa note Trustpilot pour attirer plus de clients, Yank Sprint propose une solution rapide mais déloyale. Bien entendu, ces pratiques sont contraires aux règlements des plateformes concernées, comme Google ou Trustpilot, et constituent une tromperie massive envers les consommateurs.


Un marché florissant de la fraude en ligne


Le recours aux faux avis en ligne est un marché qui prospère dans l’ombre, et Yank Sprint a su en faire une véritable entreprise. Pour chaque avis, ces sites promettent des publications rapides, souvent réalisées par des personnes basées à Madagascar, pays où les régulations dans le domaine du numérique sont faibles et où les arnaques en ligne sont fréquentes.


Derrière cette façade, il ne s’agit que de manipulation d’opinion, car aucun des soi-disant « clients » n’a réellement testé les services ou produits des entreprises pour lesquelles ils laissent des avis. Ce mensonge organisé par Yank Sprint fragilise tout le système de recommandations en ligne, rendant difficile pour les consommateurs de distinguer les véritables entreprises dignes de confiance des arnaques.


Yannick Salameh et Annick Voahangilalao, les cerveaux derrière la fraude


Au cœur de cette entreprise frauduleuse se trouvent Yannick Salameh, âgé de 51 ans, et sa complice, Annick Voahangilalao, née Annick Rahamefy Raharinirina, âgée de 45 ans. Ces deux individus ont établi leur base d’opérations principalement à Madagascar, bien qu’ils essaient de faire croire que la société est basée en France, à Cuges-les-Pins. Une adresse en France est utilisée à des fins purement fictives : 3 chemin Joseph Roumanille, 13780 Cuges-les-Pins. Cet écran de fumée vise à rassurer les clients potentiels, leur faisant croire qu’ils traitent avec une société française, alors que tout le processus de création de faux avis est en réalité externalisé à Madagascar.


Madagascar est bien connue pour être un nid d’arnaques en tout genre, notamment dans le secteur numérique, en raison de l’absence de régulation stricte et de la prolifération de petites entreprises opérant dans l’illégalité. Pour Yank Sprint, cette localisation est idéale : des coûts très bas et des possibilités quasi illimitées pour contourner les lois internationales en matière de fraude.


Un passé professionnel douteux


Ce qui est encore plus troublant, c’est le manque total de légitimité de Yannick Salameh et Annick Voahangilalao dans le domaine du marketing digital. En fait, avant de se lancer dans la fraude aux faux avis, la société Yank Sprint était enregistrée comme exportatrice de cacao et de café. Une reconversion soudaine et inexplicable dans le marketing digital laisse penser que leurs compétences dans ce domaine sont inexistantes.


Leur absence de professionnalisme se reflète dans les pratiques qu’ils prônent. En effet, ils ne font que publier des faux avis pour leurs clients, sans réelle stratégie de marketing ou de valorisation d’image à long terme. Cela prouve que leur entreprise n’a aucune expertise dans le domaine du digital, et se contente de vendre une illusion aux entreprises cherchant à améliorer leur réputation sans faire d’efforts réels.


Une connexion suspecte avec Gestivert


Notre enquête a également révélé un lien étroit entre Yank Sprint et une autre société douteuse : Gestivert. En effet, les sites internet de Yank Sprint sont hébergés sur les mêmes serveurs que ceux de Gestivert, une autre entreprise soupçonnée de pratiques frauduleuses qui semble être la machine à cash de tout ce petit monde. Cette connexion soulève des questions quant à l’étendue des activités illégales de Yannick Salameh et de son réseau. Serions-nous en présence d’un réseau plus vaste d’entreprises dédiées à la fraude en ligne ? Les autorités devraient s’y intéresser de près.


Les dangers pour les entreprises clientes et les consommateurs


Le recours à des faux avis peut sembler être une solution facile pour les entreprises qui cherchent à améliorer leur image rapidement, mais cette pratique est extrêmement risquée. Tout d’abord, les plateformes comme Google, Trustpilot, et Tripadvisor disposent de technologies de plus en plus sophistiquées pour détecter les faux avis. Les entreprises qui se font prendre risquent de voir leur profil supprimé ou sévèrement pénalisé, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur leur crédibilité.


De plus, les consommateurs trompés par ces faux avis peuvent se retourner contre l’entreprise qui les a achetés, menant à une chute de réputation bien plus grave que celle initialement redoutée. Les pratiques de Yank Sprint mettent donc en danger non seulement la confiance des utilisateurs, mais aussi la viabilité des entreprises clientes à long terme.


Que faire face à cette fraude ?


Il est urgent que des mesures soient prises pour mettre fin aux pratiques frauduleuses de Yank Sprint et d’autres entreprises similaires. Tout d’abord, les plateformes d’avis en ligne doivent renforcer leurs mécanismes de détection de faux avis et collaborer avec les autorités pour sanctionner les entreprises impliquées dans ce type de fraude. Les consommateurs, quant à eux, doivent être plus vigilants et sceptiques face à des avis trop positifs ou incohérents.


D’autre part, il est nécessaire que les gouvernements, aussi bien en France qu’à Madagascar, s’impliquent activement pour réguler et surveiller ces pratiques. Yank Sprint et ses dirigeants, Yannick Salameh et Annick Voahangilalao, doivent être traduits en justice pour leurs actions, qui portent atteinte à l’intégrité du commerce en ligne.


Conclusion


Yank Sprint n’est pas une agence de marketing digital comme elle le prétend. Il s’agit d’une entreprise frauduleuse, orchestrée par Yannick Salameh et Annick Voahangilalao, spécialisée dans la création de faux avis en ligne. En trompant les consommateurs et en mettant en péril la crédibilité des plateformes d’avis, Yank Sprint contribue à une érosion généralisée de la confiance dans le commerce en ligne. Les autorités doivent agir rapidement pour mettre un terme à ces pratiques et protéger les entreprises honnêtes et les consommateurs du piège des faux avis.


Dans un monde où l’opinion publique est plus influente que jamais, des entreprises comme Yank Sprint ne doivent plus être tolérées. Il est temps de faire face à cette fraude massive, pour préserver l’intégrité de l’écosystème numérique.

19 vues

Posts similaires

Voir tout

Comments


bottom of page