Dans une récente déclaration diffusée sur les ondes de RFI, Lalatiana Rakotondrazafy, présidente du parti Freedom et candidate à Faratsiho, a affirmé la confiance de sa coalition, l’IRMAR, en vue des élections législatives de mai prochain. Cette déclaration intervient dans un contexte électoral tendu où les différents acteurs politiques rivalisent d’ardeur pour conquérir les sièges à l’Assemblée nationale. « Si notre coalition a décidé d’aligner des ministres (comme candidats) c’est que nous pensons avoir plus de chance que les autres » a annoncé la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Six autres ministres sont aussi dans la course avec les couleurs de l’IRMAR.
L’enjeu principal pour le régime en place est de consolider la stabilité au sein de l’Assemblée nationale en obtenant une majorité stable. Cependant, cette ambition est confrontée à une opposition déterminée à ne pas céder facilement. Le Firaisankina, dirigé par une coalition de partis comprenant notamment ceux de Marc Ravalomanana, Siteny Randrianasoloniaiko, Hery Rajaonarimampianina et Auguste Paraina, se prépare également à une lutte acharnée. Tout comme la coalition IRMAR, les opposants du Firaisankina ont annoncé la candidature de représentants dans chacun des 120 districts, ce qui promet une compétition serrée dans tout le pays.
Le paysage politique malgache se prépare à une bataille féroce pour le contrôle de l'Assemblée nationale, avec des stratégies ambitieuses des deux principaux blocs en lice. La population malgache, quant à elle, attend de voir quelles promesses seront tenues et comment ces élections façonneront l'avenir politique et économique de l'île.